Dans la petite ville d’Izioum, les forces ennemies ont laissé derrière elles des centaines de corps. Certains portent encore les stigmates des supplices endurés, et les voix se mettent à chuchoter lorsqu’on évoque les sous-sols où l’occupant torturait des quidams parfois arrêtés au hasard.
Ceux qui n’avaient pu fuir hésitent encore entre soulagement et lassitude. Dans les territoires occupés, les pensions n’étaient plus versées depuis des mois, et l’aide humanitaire se fait attendre. Si la peur s’est emparée de la ville et de ses habitants durant l’occupation, c’est maintenant la colère qui habite nombre d’entre eux. Il leur faut encore survivre. L’heure est désormais à la traque des « collabos ».
Reportage de Vladimir Vasak disponible jusqu’au 18/09/2052.