Quelles frontières permettent encore de délimiter les contours de l’humain ? De s’assurer de sa spécificité par rapport aux animaux et aux machines ? Cette question devient urgente dans un contexte où se développe la prétention à fabriquer et modifier l’être vivant plutôt que de le laisser naître et grandir, aléatoirement, comme un donné naturel. Il est par exemple désormais possible d’agir sur le cerveau pour réparer les handicaps physiques et mentaux. Certains vont même jusqu’à prédire la fusion entre cerveau et ordinateur, entre intelligence humaine et artificielle. Quel crédit accorder à ces visions techno-futuristes du transhumanisme ? Quelle est la part du prouvé, du probable et de l’utopie ?