
L’éclairage extérieur est généralement soumis aux intempéries et à l’humidité, c’est pourquoi son installation dans un bâtiment requiert un respect rigoureux des normes de sécurité afin de protéger tous ceux qui seront en contact avec ce système.
1. Conformité à l’indice de sécurité IP
L’indice de sécurité IP indique la capacité d’étanchéité d’un appareil. Celui-ci doit être un minimum de IP24 pour une bonne protection contre la poussière et l’eau car le chiffre 2 est relatif à la pénétration des corps solides (poussières par exemple), et le 4 concerne la résistance à l’humidité. Toutefois, pour un emplacement susceptible de recevoir des jets d’eau, il est conseillé de choisir plutôt un IP de 25 ou un appareil comportant le symbole ɡɡ qui indique une protection contre les projections d’eau. Dans un tel cadre, il est conseillé de placer cet appareil à 2,5 m du sol au minimum. Aussi pour les luminaires extérieurs destinés à être placés près de points d’eau tels que fontaines, piscine, arroseurs, l’IP conseillé est de 44 ou 55.
2. Choix du niveau d’isolation électrique pour un jardin
Pour un jardin, éviter le niveau d’isolation électrique 0. Les appareils de niveau 1 peuvent être utilisés mais ils devront être raccordés à une prise en terre. Par contre, pour les luminaires de classe 2, pas besoin de prise de terre car l’isolation électrique est déjà renforcée. Tandis que pour le niveau 3, il faudra aussi un transformateur.
3. Installation et circuits d’alimentation spéciaux
Concernant l’installation, il faut des circuits d’alimentation spéciaux. Pour des terrains toujours humides, on utilise des câbles à poser en pleine terre dont les circuits doivent être protégés par un dispositif préférentiel de 30 mA (milli Ampère). A partir de 60 mètres de profondeur pour les allées carrossables, les conduits doivent être entourés de 30 cm de sable ou de terre meuble.