Nez qui coule, yeux qui piquent, fatigue… En Allemagne, un arrêt maladie sur dix est dû à une inflammation des voies respiratoires supérieures. Bref, à un rhume des foins. Alors que la concentration de pollens n’a cessé d’augmenter en Europe, le pollen des graminées et autres essences reste plus longtemps présent dans l’air en raison du changement climatique.
La vie de Mareline, 37 ans, est rythmée par le rhume des foins et de nombreuses autres allergies. La plupart des crèmes, pommades, dentifrices et parfums lui sont interdits. La médecine traditionnelle ne lui ayant pas apporté de réponse, elle a pris en rendez-vous auprès d’un naturopathe spécialisé dans la médecine traditionnelle chinoise.
Avec son équipe, le professeur Karl-Christian Bergmann mesure les pollens depuis une station installée sur le toit du CHU berlinois de la Charité. Les données sont mises à la disposition des personnes sujettes aux allergies et utilisées pour traiter les enfants en âge d’aller à l’école. En outre, son établissement mène régulièrement des études cliniques afin de développer des protocoles de traitement des allergies aux pollens.
Diana Sepulveda est ingénieure de formation. Elle est responsable du service Santé et environnement de la ville de Lyon. Lorsqu’elle planifie les futures plantations dans les parcs et les rues de la capitale des Gaules, elle veille également à ne pas exposer les riverains aux plantes à pollen allergisant. Elle œuvre ainsi de concert avec Pascal Poncet. Le chercheur en allergologie à l’Institut Pasteur est par ailleurs président du conseil scientifique du Réseau national de surveillance aérobiologique.
Reportage (Allemagne, 2024, 32mn)
Disponible jusqu’au 02/05/2029