C’est l’affaire qui inquiète le Rassemblement national. Aujourd’hui, après neuf ans d’enquête, s’ouvre un procès hors norme : deux mois d’audience, 27 personnes sur le banc des prévenus, dont Marine Le Pen et Bruno Gollnisch.
La justice soupçonne le parti d’extrême droite d’avoir eu recours à des emplois fictifs au Parlement européen entre 2004 et 2016. Des assistants parlementaires d’eurodéputés FN auraient, en réalité, travaillé pour le parti. Le préjudice pour les finances publiques atteindrait près de 7 millions d’euros. « Complément d’enquête » s’est plongé dans ce dossier tentaculaire.