Ils seront 250 millions à l’horizon 2050 selon les projections de l’ONU. Les personnes déplacées en raison des effets du réchauffement climatiques migrent le plus souvent temporairement et à l’intérieur même de leur pays. Mais lorsqu’elles franchissent des frontières, elles ne bénéficient pas du statut de réfugiés car la désertification, la montée des eaux ou la fonte du permafrost ne sont pas reconnus comme des motifs d’asile. Comment faire face aux effets du changement climatique ? Peut-on s’y adapter, y compris en Suisse où les glissements de terrain risquent de se multiplier ?

Avec Martin Beniston, climatologue et Dina Ionesco, cheffe à l’Organisation internationale pour les migrations.