Sophie Archambault de Beaune se propose ici de serrer au plus près les données archéologiques pour examiner les vestiges ténus susceptibles de nous renseigner sur les perceptions sensorielles de nos ancêtres du Paléolithique supérieur (40 000-10 000 ans). Le toucher, à partir des matières premières manipulées et travaillées, et la vue, à partir des espaces souterrains fréquentés, seront plus particulièrement abordés. Elle se penchera aussi sur les émotions qu’ils ont pu ressentir en particulier à partir de l’examen de certaines pratiques funéraires.