L’affaire Omar Raddad est une des énigmes judiciaires les plus médiatisées en France. Elle débute en 1991 avec la découverte du corps de Ghislaine Marchal, assassinée dans sa villa de Mougins, dans le sud de la France. L’inscription en lettres de sang « Omar m’a tuer », trouvée sur les lieux du crime, oriente rapidement les soupçons vers Omar Raddad, le jardinier de la victime, malgré l’absence de preuves matérielles concluantes et les incohérences dans l’enquête. Condamné à 18 ans de réclusion criminelle en 1994, sa peine est partiellement graciée par le président Jacques Chirac en 1996, ce qui ne l’innocente pas mais réduit sa peine. L’affaire suscite un large débat sur les failles du système judiciaire français, la présomption d’innocence et le rôle des médias dans le processus judiciaire. Malgré sa libération, Omar Raddad a toujours clamé son innocence.