Comment le bref recueil poétique des Chimères, qui vient clore Les Filles du feu, retrace à la fois l’itinéraire d’un « je » marqué par le deuil et la révolte, et celui d’une humanité en quête de sens ; et comment on peut le faire dialoguer avec Aurélia (qui le suit de près) où Nerval retrace une expérience de descente aux enfers de la folie, la quête d’un féminin salvateur et les voies mystérieuses du salut pour celui qui a tout perdu, le déshérité, « el desdichado ».