Nathalie Yamb, c’est son nom, est sur liste rouge des Américains et des Français : elle est accusée de faire partie d’un réseau d’influence actif depuis la Suisse, où elle vit, au service de Vladimir Poutine et du groupe paramilitaire Wagner, qui participe à la guerre contre l’Ukraine. Son combat à elle, à travers les réseaux sociaux, c’est l’Afrique, où elle est devenue une star. Soutenir la Russie, c’est aider l’Afrique à se débarrasser de la France, assure-t-elle.
Exceptionnellement, Nathalie Yamb a accepté qu’une journaliste de Temps Présent, Cécile Tran Tien, la suive au Cameroun, et chez elle à Zoug. Ses propos sont parfois choquants, vous allez l’entendre. Mais ils permettent de comprendre, un peu, pourquoi une partie de l’opinion publique planétaire refuse de qualifier la Russie d’agresseur contre l’Ukraine.
Un reportage de Cécile Tran Tien