La mort n’est plus ce qu’elle était. Elle n’est plus un événement précipité par l’arrêt du cœur, mais un processus cérébral lent et complexe, au cours duquel les neurones traversent des états incertains vers le crépuscule de la conscience phénoménale.
À l’approche du point de non-retour, encore indécelable, un sursaut d’activité inattendu survient dans le cortex cérébral. Est-il à l’origine des expériences de mort imminente ? Nous permet-il de saisir consciemment, et de manière fugace, la fin de notre existence consciente ou n’est-il que le chant du cygne de neurones proches de s’éteindre définitivement ? Tout en discutant ces questions, nous suivrons pas à pas le déclin erratique du cerveau vers une mort toujours insaisissable.