Le cheval n’est plus aujourd’hui, dans les pays occidentaux qu’un animal de loisir. Il occupait cependant, hier encore, une place centrale dans nos sociétés. Instrument de la guerre avant même l’Antiquité, il régit les rapports de force entre les peuples jusqu’à cohabiter aux côtés des chars blindés de la seconde guerre mondiale. Rapide comme l’éclair, il transporta nos ancêtres à travers le monde, mais aussi leurs cultures, leurs langues et leurs germes, plus vite qu’ils ne l’avaient jamais pu, ce qui rendit le monde comme plus petit. Bref, dès lors que le cheval fut domestiqué, son histoire n’a jamais plus fait qu’épouser celle des humains. Cette histoire restait cependant encore largement méconnue jusque très récemment. Mais, ces dernières années, avec le décryptage du génome des chevaux anciens et modernes, les origines du cheval domestique et les grandes étapes qui ont façonné ce que Buffon considérait « la plus noble » de nos conquêtes, ont enfin dévoilé leurs mystères.

La conférence de Ludovic ORLANDO vient restituer au public landais les résultats de ces analyses archéogénétiques réalisées sur des restes de chevaux de Duruthy (Sorde-l’abbaye). Il présente sa méthode et ses résultats de recherche sur le génome du cheval, et met l’accent sur les techniques de recherches pour expliquer comment l’étude de ce matériel archéologique participe à une meilleure connaissance des espèces de chevaux du paléolithique. Enfin, il explique comment ces études participent à une meilleure connaissance des espèces de chevaux du paléolithique.