Depuis les travaux pionniers et précurseurs de François Rouzaud, initiateur de la « paléospéléologie », un net regain d’intérêt a concerné, ces dernières années, la manière (et l’âge) dont les groupes humains du Paléo-Mésolithique ont fréquenté le milieu souterrain. Les travaux dont des cavités particulièrement bien conservées comme les Cavernes du Volp en Ariège (Trois-Frères, Tuc d’Audoubert), Chauvet (Ardèche), La Garma (Cantabrie) ou Cussac (Dordogne) ont permis des avancées méthodologiques et documentaires parfois impressionnantes. La datation des étonnantes structures de Bruniquel a ajouté une dimension supplémentaire en invitant désormais à la thématique les Néandertaliens.

Nous évoquerons ces différents exemples d’un point de vue historique, méthodologique, documentaire et chrono-culturel cette question en abordant non sans quelque prudence les motivations de ces fréquentations d’un milieu réputé difficile voire dangereux.