« Bientôt nous ne pourrons plus vivre ici, nous ne serons plus assez nombreux. »

Chaque année le nombre de nomades dans les hauts plateaux du Ladakh diminue. Le climat extrêmement rigoureux, interminables hivers glacials succédés de courts étés froids et venteux, la rudesse de la vie dans la tente et la fatigue des transhumances entraînent chaque année des familles de nomades à vendre leurs troupeaux. Ils partent, toujours plus nombreux, s’installer dans les faubourgs de la capitale, Leh, où ils deviennent alors ouvriers journaliers pour le salaire le plus bas. Que choisir ? Continuer l’élevage des troupeaux sur cette terre aride ou se laisser séduire par les promesses d’une vie citadine ?