Alors que le taux de natalité recule, la pression augmente sur les femmes qui font le choix de ne pas avoir d’enfant. Le mouvement “childfree“, qui confère une visibilité à ces femmes, trouve également un écho dans l’art et la littérature. Être mère, est-ce un must ? “Twist“ pose la question à trois artistes rencontrées à Salzbourg, Berlin et Athènes.

Avoir un enfant est communément considéré comme l’aboutissement de la féminité. A contrario, les femmes sans progéniture sont souvent taxées d’égoïsme ou de carriérisme. Pourtant, nombre d’entre elles aiment les enfants sans pourtant avoir envie d’être mère. D’où vient cette injonction à la maternité ?

Le mouvement “Childfree“ milite contre la dévalorisation et la marginalisation des femmes sans enfant. Très présent sur les médias sociaux, il trouve en outre un écho dans l’art et la littérature.
Dans son projet photographique d’envergure mondiale, la Britannique Zoë Noble donne un visage à des femmes qui refusent le diktat de la maternité. Dans son roman “Die Wut, die bleibt“ (non traduit en français), l’autrice autrichienne Mareike Fallwickl dénonce le poids que représente pour les mères, aujourd’hui encore, la prise en charge des enfants. Quid de ces femmes qui font la grève de la maternité, comme l’illustre la dernière performance de la plasticienne Sophia Süßmilch ?

Dans la littérature, les femmes sans enfants font souvent figure de méchantes : belles-mères acariâtres comme Cruella ou vieilles-filles aigries. En contrepoint, Stefanie de Velasco dépeint dans son dernier roman “Das Gras auf unserer Seite“ (non traduit en français) trois héroïnes modernes qui rêvent d’autre chose que de maternité.

Magazine (Allemagne, 2024, 30mn)
Disponible jusqu’au 23/06/2025