La mort de Jean-Marie Le Pen, figure marquante de l’extrême droite pendant plus d’un demi-siècle, représente un moment particulier, tant sur le plan médiatique que politique. Dans les médias, certains semblent adoucir leur regard, qualifiant de « polémiques » des propos autrefois clairement dénoncés comme racistes, antisémites, homophobes ou antidémocratiques. Côté politique, la droite et le centre peinent à dénoncer fermement celui qui incarnait l’antithèse des valeurs républicaines.
Il y a quatre ans, Thomas Rozec, aux côtés de Dominique Albertini, journaliste au Monde, et de Valérie Igounet, historienne, s’interrogeait sur la manière dont serait perçue la disparition de Jean-Marie Le Pen. Une occasion de réécouter cet épisode et de confronter ces prédictions à la réalité d’aujourd’hui.