A la surface de la Planète Terre, l’eau, la glace et le vent transportent inlassablement des matériaux de toute taille et de toute nature : de l’ion au bloc rocheux, en passant par la coquille d’un mollusque ou un grain de sable.
Immobilisés et accumulés, parfois très loin de leur source, ils construisent de véritables archives. Fidèles et précises, celles-ci ont répertorié depuis plus de deux milliards d’années les changements et événements liés, d’une part, à l’évolution de la surface terrestre – vie et climat – et, d’autre part, au fonctionnement interne de la Planète – mouvements et fusion.
Souvent, ces phénomènes s’entrecroisent ; ainsi des poussières sahariennes ou des cendres éjectées par un volcan islandais peuvent favoriser la fonte de glaciers alpins. L’apparition des premières bactéries est enregistrée tout comme la catastrophe de Tchernobyl ou le tsunami de la Baie de Sendai.
A la différence de toutes les autres archives, qui ont besoin d’être datées, ces enregistrements ont l’avantage d’être eux-mêmes des chro