Le bèlè (ou bel-air) prend sa source dans les cultures africaines emmenées par les esclaves en Martinique. Elles ont évolué au contact de la culture européenne, dans le contexte de l’esclavage où il leur était interdit de jouer leur musique durant le 17ème siècle. Les esclaves se sont alors exprimés au travers des chants (bel air) et de la danse.

Le bèlè est donc beaucoup plus qu’une musique : comme le gwo-kan en Guadeloupe, c’est une véritable forme d’expression culturelle à laquelle sont venus plus tard se greffer les instruments de musique : au 18ème siècle, alors que la musique leur était autorisée, les esclaves ont ajouté au chant et à la danse les percussions.

Le rythme est donné par des baguettes appelées ti-bwa que l’on frappe sur l’arrière du tambour.

Réalisé par Laurent Deboise
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