C’est de notoriété publique, Vladimir Poutine a le bras long. Après la mort d’Alexeï Navalny, ses anciens collaborateurs craignent à leur tour des représailles. Faisant fi des menaces, Nikolaï Lyaskin reste actif en Russie. Les artistes exilés à l’étranger ne sont pas non plus en sécurité.
Après la mort d’Alexeï Navalny, d’anciens collaborateurs de sa fondation anti-corruption craignent les représailles du Kremlin. Beaucoup ont déjà choisi l’exil. Bravant les menaces, Nikolaï Lyaskin reste actif en Russie. Il évoque les dangers qu’encourent les autres prisonniers politiques et imagine l’avenir de son pays sans Navalny.
Le ministère russe des Affaires étrangères poursuit désormais les artistes hors des frontières russes et les catégorise « agents de l’étranger ». Le groupe Bi-2 a récemment subi cette répression : après un concert en Thaïlande, il a été placé en centre de rétention en vue d’une expulsion vers la Russie. Pour « Tracks East », les musiciens évoquent le dénouement de cette extradition manquée. Une campagne de dénigrement orchestrée par le régime russe a également marqué la vie de Nikita Aditchev, journaliste indépendant auteur de reportages pour « Tracks ».
L’émission est présentée par Marfa Smirnova, ex-journaliste de la chaîne Dojd. Depuis la Géorgie où elle travaille, elle confie que l’exil l’oblige à ne pas mettre en danger ceux qui sont restés au pays et ceux qui s’opposent au régime. Ceux à qui Poutine ne pardonne pas leur trahison…
Disponible jusqu’au 19/03/2028