Jour et nuit, partout en France, des femmes et des hommes se relaient au téléphone pour tendre l’oreille à ceux qui ne vont pas bien. Noëlle, Marie, Guy, Jean Louis et Hugo font partie de ces « écoutants ».
Ils sont bénévoles au sein de diverses associations disposant d’une ligne d’écoute, où vient s’échouer quotidiennement toute la détresse du monde. La crise sanitaire a mis en lumière leur indispensable travail. Ici, le téléphone ne cesse de sonner. Qu’il s’agisse de lutte contre l’homophobie, de solitude ou d’isolement, c’est parfois l’envie de vivre qu’il faut réussir à préserver. Et ces combats font parfois écho à ceux, plus personnels, des écoutants.
Comme une fenêtre ouverte sur le monde, de multiples thématiques sont abordées au fil de ces conversations téléphoniques particulières, qui peignent ainsi un état des lieux de la société et de l’époque.
Dans ces appels sur le fil, on touche à l’intime et à l’universel, car ce qui est raconté résonne en nous et en nos propres questionnements.
Le film nous interroge de bout en bout sur notre capacité d’écoute, et la nécessité absolue d’y accorder davantage de place.