En février 1995, quelques mois avant l’élection présidentielle, Ibrahim Ali, qui rentrait alors d’une répétition avec son groupe de rap, était abattu en pleine rue d’une balle dans le dos par trois colleurs d’affiches du FN.

Un quart de siècle plus tard, et alors que le Rassemblement National est aux portes du pouvoir, il semble essentiel de redire, inlassablement, que ce n’est pas parce que ce parti a changé de nom, qu’il a pour autant coupé les ponts avec son histoire, son passé, sa violence.

Thomas Rozec raconte.