L’histoire de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) s’inscrit dans un long combat pour la reconnaissance des droits fondamentaux des femmes. Pendant des siècles, l’avortement a été interdit, réprimé et souvent sévèrement puni. Il était perçu comme un crime moral et juridique, privant ainsi les femmes de toute autonomie sur leur propre corps. Dans les sociétés occidentales, ce n’est qu’au XXe siècle que cette question a commencé à être envisagée sous l’angle de la santé publique et des libertés individuelles.