Au mois de février, 60 000 habitants de la capitale d’Haïti, menacés de mort, ont dû abandonner leur logement pour se réfugier dans les zones les moins dangereuses de la ville. La ville de Port-au-Prince est contrôlée, à 85%, par des gangs sans foi ni loi. La violence est partout. L’État a quasiment disparu, même la police est assiégée.