Bonne nouvelle : on peut sauver les forêts équatoriales. C’est ce que démontrent, au Guatemala, les communautés forestières installées dans la réserve de la biosphère maya, une vaste zone de plus de deux millions d’hectares.  

Leurs habitants, dont certains descendent des mayas, qui occupaient cette région autour de l’an mil, ont obtenu du gouvernement guatémaltèque le droit d’utiliser la forêt comme moyen de subsistance, tant qu’ils le font de manière durable. Un accord gagnant-gagnant, puisque la préservation de ces zones ne coûte rien à l’Etat et que ces exploitants raisonnables peuvent vivre de leurs entreprises agroforestières. Cette approche, appelée foresterie communautaire, repose sur l’idée que les personnes qui vivent de la forêt ont de bonnes raisons de la protéger. Et ça marche : dans les concessions de la zone maya, le taux de déforestation est quasi nul depuis 20 ans. Pas de coupes intensives, replantation systématique, préventions des feux, traçabilité et durabilité :  ce modèle qui fait renaître faune et flore, suscite l’intérêt de nombreux scientifiques.Au fil de rencontres dans trois concessions différentes, ce reportage va nous faire découvrir quelque chose de très précieux, dans une nature trop souvent malmenée : l’espoir de sauver ce qui peut encore l’être.

Disponible jusqu’au 21/05/2027