« Si chacun produisait zéro-déchet, il n’y aurait plus de déchèteries. »
« Si chacun refusait de manger du poisson, la question de la surpêche serait réglée. »
« Si chacun cessait de respirer pendant un quart d’heure, le problème du réchauffement climatique serait définitivement résolu. »
D’où vient tant de mauvaise volonté de la part des consommateurs?
Les citoyens ordinaires se sentent souvent impuissants à contribuer efficacement, mais d’une façon acceptable, à la protection des ressources de la planète. Confrontés aux injonctions des décideurs publics ou des acteurs commerciaux, ballotés entre réglementations et marketing, ils peinent à identifier individuellement des pratiques quotidiennes répondant à leur souci d’adopter un comportement responsable. La théorie économique reconnaît pourtant aux simples citoyens un rôle important dans l’orientation de l’action collective. En France, cette action collective s’inscrit le plus souvent dans un cadre associatif qui poursuit des objectifs propres, distincts de ceux des autorités publiques ou de ceux des autres agents économiques.