Article | En 1960, Sirimavo Bandaranaike marque l’histoire en devenant la toute première femme Première ministre

En 1960, l’histoire politique mondiale connaît un tournant majeur avec l’arrivée de Sirimavo Bandaranaike sur la scène internationale. Elle devient la toute première femme à occuper le poste de Première ministre, une réalisation qui brise les barrières de genre dans le domaine politique et inspire des générations de femmes à travers le monde.

Cette avancée significative se déroule au Sri Lanka, alors appelé Ceylan, un pays qui, par ce geste, s’affirme comme un précurseur en matière d’égalité des sexes au sein des hautes sphères gouvernementales.

Sirimavo Bandaranaike n’était pas prédestinée à ce rôle révolutionnaire. Elle fait ses débuts en politique après l’assassinat tragique de son mari, S.W.R.D. Bandaranaike, qui occupait lui-même le poste de Premier ministre.

Sa décision de prendre la relève n’était pas seulement motivée par un désir de poursuivre l’héritage politique de son époux, mais aussi par une profonde conviction de servir son pays. En décidant de se présenter aux élections, elle surmonte de nombreux préjugés liés au genre et prouve que le leadership féminin peut être tout aussi efficace et déterminant que celui des hommes.

Sous son mandat, Sirimavo Bandaranaike met en œuvre des politiques qui visent à améliorer les conditions de vie de la population sri-lankaise. Elle est connue pour ses efforts en matière de nationalisation et pour avoir renforcé l’identité culturelle et économique de son pays.

Son gouvernement adopte des réformes audacieuses dans les domaines de l’éducation et de la santé, tout en promouvant une politique étrangère de non-alignement, qui positionne le Sri Lanka comme un acteur neutre et influent sur la scène mondiale.

L’impact de Sirimavo Bandaranaike dépasse les frontières de son pays. En devenant la première femme à diriger un gouvernement, elle ouvre la voie à d’autres femmes qui aspirent à des postes de pouvoir. Son exemple démontre que les femmes peuvent non seulement accéder à des rôles traditionnellement réservés aux hommes, mais aussi exceller et apporter des perspectives nouvelles et innovantes à la gouvernance.