Comment évaluer la valeur d’une entreprise avant de l’acheter : conseils et astuces

Racheter une société est pour certains acquéreurs l’occasion de s’engager dans une aventure aux multiples dimensions. Elles sont notamment humaines, sociales, etc. Pour concrétiser ce type de projet, il est très important de bien estimer la valeur de l’entreprise qui vous intéresse. Cela vous permettra d’être sûr, que l’investissement à réaliser en vaille vraiment la peine. Évidemment, de nombreuses astuces existent pour bien calculer la cote d’une société. Quelles sont les plus prisées ?

L’évaluation par comparaison


C’est l’une des méthodes les plus utilisées pour déterminer le montant auquel acheter de nombreuses entreprises. Son principe repose sur la prise en compte des prix de cession de sociétés du même type. Il s’agit d’effectuer une comparaison de l’entreprise qui vous intéresse avec une autre du même secteur, ayant fait l’objet d’une vente. Toutefois, les éléments suivants doivent être semblables pour que cette méthode d’évaluation soit la plus objective possible :

  • Le domaine d’activité ;
  • La taille ;
  • La position géographique ; des sociétés comparées.

Bien entendu, il serait préférable de se faire accompagner par un cabinet spécialisé pour réaliser cette évaluation. L’une des meilleures références en la matière est https://www.copilot.be/, qui possède d’ailleurs une longue expérience dans ce secteur. Grâce à ses conseils avisés, vous n’aurez aucun mal à acheter les firmes qui vous intéressent à leur juste valeur. La technique de l’évaluation par comparaison est principalement recommandée pour le rachat des commerces ou fonds artisanaux.

L’estimation sur la base de la valeur patrimoniale

Avant de signer un contrat de rachat d’une quelconque entreprise, vous pourriez également l’évaluer avec cette méthode. Elle consiste à déterminer ce que vaut le patrimoine de la société, grâce à une appréciation de l’actif net comptable (ANC). De nombreuses cessions de sociétés s’effectuent souvent sur la base de cette technique. La détermination de l’ANC se réalise en :

  • Soustrayant les provisions pour risque des actifs nets ;
  • Additionnant l’écart de conversion actif au résultat précédent.

Il est recommandé de faire quelques recherches sur la société, que vous comptez racheter pour utiliser cette formule. Lire cet article vous permettra notamment d’en savoir plus sur les points clés à considérer. Par exemple, les actifs nets constituent la globalité :

  • Des immobilisations corporelles ;
  • Des stocks ;
  • Des créances ;
  • Des formes de dettes.

L’inconvénient de cette forme de cotation est qu’elle ne considère pas la capacité de l’entreprise rachetée à évoluer. Le mieux serait alors de ne pas utiliser cette méthode, pour déterminer la valeur d’une nouvelle société.

La cotation basée sur la trésorerie


Contrairement aux techniques mentionnées précédemment, l’objectif de celle-ci est de racheter une société sur la base de sa trésorerie. Comme vous le verrez ici, le repreneur devra surmonter ses appréhensions. Par conséquent, il faudra :

  • Effectuer un business plan ;
  • Anticiper les fluctuations de trésorerie sur les prochaines années.

Tout cela porte un nom, qui est celui de la méthode DCF (Discounted Cash-flow). Son utilisation a quand même certaines contraintes, qu’il est important de garder en vue. En effet, les flux de trésorerie doivent fréquemment être actualisés. Cela permet de ne pas sous-estimer les potentiels défis, que la société devra relever. De plus, vous aurez très peu de chances de pouvoir estimer le résultat d’exploitation sur les cinq ou sept prochaines années. Il en est également de même pour :

  • Les divers amortissements ;
  • Les provisions ;
  • Les nécessités en fonds de roulement ;
  • Les investissements à réaliser.

Concrètement, la cotation axée sur les flux de trésorerie repose sur un ensemble de situations hypothétiques parfois désavantageuses comme ici. Les probabilités que des erreurs interviennent dans l’estimation de la valeur qu’a l’entreprise ne sont pas nulles. N’utilisez cette méthode que dans le cas où le rachat concernerait des PME en développement ou des startups. De plus, le patrimoine que possède l’entreprise n’est pas pris en compte avec cette technique.