Comment expliquer la pulsion qui s’empare des collectionneurs et les pousse à accumuler sans fin ? D’où vient cet appétit insatiable d’acquisition qui régit l’existence et l’image de soi de ces collectionneurs compulsifs ? “Twist“ explore les ressorts de la « collectionnite ».

Collectionneuse et mécène, la Milanaise Valeria Napoleone a été l’une des premières à soutenir les femmes artistes contemporaines et collectionne depuis plus de trente ans leurs créations. Dans sa maison de Kensington – sorte de Guggenheim miniature –, cette philanthrope et militante féministe confie à “Twist” les raisons de sa passion.

Avec 20 000 Barbie, Bettina Dorfman détient le record mondial de la plus large collection de poupées. Un condensé d’histoire contemporaine, car cette figurine ultrapopulaire incarne depuis ses débuts la diversité sous toutes ses formes. Comment la collectionneuse et restauratrice allemande explique-t-elle sa fascination pour cette icône pop, dont le Design Museum de Londres retrace les 65 années d’existence ?

De nombreux collectionneurs d’art, comme François Pinault, Bernard Arnault, Frieder Burda ou encore Christian et Karen Boros, ont créé leurs propres musées. L’entrepreneur Reinhard Ernst a offert à Wiesbaden sa première galerie entièrement dédiée à l’art abstrait.

Dans ce contexte, que faire des collections privées issues de contextes coloniaux ? Comment gérer cet héritage trouble ? La photographe berlinoise Anne Schönharting livre des éléments de réponse en revisitant la collection d’art de son arrière-grand-père.

Tous ces collectionneurs acharnés dénichent leurs pièces fétiches sur Internet ou sur les marchés aux puces à l’instar d’Alex Figueira, collectionneur vénézuélien installé à Bruxelles. Musicien et DJ, il voue une passion dévorante au vinyle et confesse que l’accumulation d’objets s’apparente parfois à une drogue.

Disponible jusqu’au 25/08/2025