Charles Gleyre incarne une figure singulière de la peinture du XIXe siècle, oscillant entre l’ardeur du romantisme et la rigueur du classicisme. Son parcours artistique, marqué par une ascension discrète mais influente, révèle un peintre qui, après avoir flirté avec les élans passionnés de la jeunesse, a choisi une voie plus mesurée, presque ascétique, où la maîtrise technique et l’idéalisation priment sur l’exaltation des sentiments.