Le 17 avril 1975, Phnom Penh tombait aux mains des Khmers rouges.
Ce jour marquait le début de l’un des régimes les plus violents du XXe siècle. En quatre ans, près de deux millions de Cambodgiens périrent, victimes de purges, de famines, de travaux forcés et de tortures.

L’anthropologue Anne-Yvonne Guillou, directrice de recherche au CNRS et spécialiste du Cambodge contemporain, revient sur les origines du régime, ses mécanismes de terreur, et la manière dont la société cambodgienne vit encore aujourd’hui avec ce passé.