“Je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un immeuble vide à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte” : voici comment Herbert Freudenberger a défini, en 1971 le burn-out. Il considère ainsi le burn-out comme le processus pathologique. Les personnes qui en sont atteintes, sont donc incapables de poursuivre leur activité professionnelle. Mais que se passe-t-il dans le cerveau du sujet pour en arriver là ? Cet état est-il réversible ? Qui est responsable d’une telle situation ? Que peut faire l’entreprise pour éviter de telles décompensations psychiques ? Existe-t-il des moyens médicaux pour prévenir de tels effondrements psychologiques ? Et comment les traiter ? Quel regard porte le monde politique sur ce fléau qui touche la santé mentale de nombreux actifs ?