À Miami, un malfrat français pense avoir décroché le jackpot lorsqu’il apprend que des trafiquants de drogue veulent acheter des oeuvres d’art européennes. Quelques mois plus tard, des tableaux de Bruegel, Monet et Sisley sont dérobés au Musée des beaux-arts de Nice. Mais les choses ne se passent pas comme prévu…
Miami, 2007. Pour le malfrat français Bernard Ternus, le rêve américain est devenu réalité : la mer, les palmiers, sans compter un bon réseau d’affaires. Lorsqu’il apprend que des trafiquants de drogue cherchent à acheter des tableaux de maîtres européens pour blanchir de l’argent, il a une idée. Il contacte des amis restés au pays. Un mois plus tard, cinq hommes entrent par effraction dans le Musée des beaux-arts de Nice. Ils font main basse sur deux toiles de Bruegel, une de Monet et une de Sisley. Trois minutes après, ils se fondent dans la foule de touristes et de baigneurs sur la promenade des Anglais. Des agents de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), un service de la police judiciaire, mènent alors une enquête aux quatre coins de la France.
Pendant ce temps, à Miami, Bernard Ternus et son gang entament des tractations avec les trafiquants de drogue. Entre soirées festives et virées sur les yachts des criminels, « c’était comme dans Deux Flics à Miami : champagne à gogo, yachts, hommes de main colombiens armés de mitraillettes… », se souvient l’un des voleurs. Le plus compliqué est d’acheminer les tableaux d’Europe vers les États-Unis. Trafiquants et voleurs s’accordent finalement pour une remise du butin à Marseille. L’échange à trois millions d’euros doit avoir lieu par une chaude journée d’été. Sauf que les choses ne se passent pas comme prévu…
Disponible jusqu’au 30/06/2023
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