Le 23 octobre 1983, dans un Liban ravagé par la guerre depuis huit ans, 58 parachutistes français sont morts dans l’explosion du Drakkar, dans un immeuble de huit étages où était installé l’un des cantonnements français de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth.

Ce jour-là, deux attentats ont eu lieu en quelques minutes. Un kamikaze lance son camion piégé contre le quartier général de l’armée américaine, situé dans le secteur de l’aéroport international de Beyrouth. L’attaque fait 241 morts dont 220 marines, soit pour les États-Unis le bilan le plus meurtrier en une seule journée depuis la bataille d’Iwo Jima, lors de la Seconde Guerre mondiale.