L’analyse systématique des Micro-fossiles Non Polliniques (MNP) est encore assez rare en contexte archéologique. Or, l’étude de
ces formes de résistance et de dissémination issues de différentes organismes vivants (champignons, algues etc.) peuvent apporter
de nombreuses informations d’ordre paléoenvironnemental, taphonomique et bioarchéologique. Couplé à l’analyse des grains de
pollen et des spores de végétaux, et associé à la technique dite du « pollen washes » d’artefacts archéologiques, leur étude s’intègre
dans une approche archéopalynologique renouvelée permettant d’obtenir des données sur la fonction des objets ou la nature des
contenus, et plus largement, sur les interactions entre les sociétés du passé et le monde végétal.