Nous consommons trop de sucre. Chaque Suisse en avale chaque année en moyenne 40 kilos, deux fois plus que ce qui est recommandé pour la santé, et souvent sans en être conscient. En plus du goût, le sucre c’est un additif utile pour améliorer la couleur, la texture et le rendement des aliments. Il se cache donc souvent dans les aliments industriels, comme les charcuteries, les sauces, les conserves, les viandes préparées, ainsi que dans les préparations surgelées. Mais les quantités ajoutées sont-elles significatives ? Pour le savoir, il peut être utile de décrypter les étiquettes des aliments consommée dans la journée. Il y a différents types de sucres : les sucres simples ou libres et les sucres complexes, qu’on trouve dans les céréales, les pommes de terre, les légumineuses ou les farines. Un sucre libre passe directement dans le sang tandis qu’un sucre complexe doit être découpé par la digestion pour être assimilé. C’est pourquoi on parlait autrefois de sucres lents et de sucres rapides. Aujourd’hui on préfère parler d’indice glycémique car il donne des indications sur la vitesse d’absorption des aliments dans le sang. C’est surtout la consommation des sucres libres, rapidement assimilés, qui fait monter la glycémie en flèche, qui est accusée d’être à l’origine de l’épidémie mondiale de diabète et d’obésité.