Grand-duc d’Occident, Philippe le Bon (1396-1467) porta l’État bourguignon à son apogée après l’avoir consolidé et renforcé. Petit-fils de Philippe le Hardi et fils de Jean sans Peur, il fut également le fondateur de l’ordre de la Toison d’or. Entouré d’une cour brillante, il fit construire ou embellir ses résidences, de Dijon à Bruges, de Lille à Bruxelles, jusqu’à Gand.
Quelle fut son éducation ? Pourquoi ne connut-il les champs de bataille que si tardivement ? Peut-on dire qu’il fit preuve d’imprudence lors des combats ? Quelle fut la place de son conseil dans le gouvernement du duché, et quel rôle joua sa troisième épouse, Isabelle de Portugal ? Dans ce premier volet de notre nouvelle série des Cours d’histoire, Bertrand Schnerb nous présente ce duc qui ne voulut pas être roi.