Dans les années vingt, la présence de la France en Syrie s’inscrit dans le cadre plus vaste du système des mandats mis en place par la Société des Nations à la suite de la Première Guerre mondiale. La défaite de l’Empire ottoman en 1918 a laissé un vide politique dans la région du Levant, que les puissances victorieuses se sont empressées de combler selon leurs propres intérêts stratégiques et économiques. La France, forte de son alliance avec la Grande-Bretagne mais aussi de ses ambitions coloniales, obtient en 1920 le mandat sur la Syrie et le Liban, entérinant ainsi son contrôle sur une partie significative du Moyen-Orient.