L’image de François Ier, dans les sources qui lui sont contemporaines jusqu’aux historiens romantiques, est celle d’un roi-chevalier, de belle prestance, fortement associé à la guerre, qu’il soit victorieux à Marignan, en 1515, ou défait à Pavie, en 1525. Par la suite, s’il s’implique moins directement dans les combats, il n’en a pas moins mené une politique dans laquelle la guerre continue à tenir durablement une place fondamentale – notamment contre son grand rival européen, l’empereur Charles Quint. Cette conférence nous éclaire sur l’action et la gloire militaires contrastées de François Ier.