Au Kenya, les clubs de golf, hérités de l’époque coloniale, sont bien plus que des lieux de loisirs : ce sont des bastions de pouvoir.
Réservés aux élites, ils restent marqués par des clivages sociaux, ethniques et de genre.
Dominique Connan, professeur de science politique à l’université Paris-Nanterre, a mené une enquête de trois années dans les clubs de Nairobi et des villes de province, pour comprendre leur influence sur la politique et l’économie du pays.