Le cas Céline est devenu un cas d’école : on le cite à chaque fois que l’on veut montrer à quelles monstrueuses aberrations peut conduire l’engagement d’un écrivain. De fait, l’auteur de Voyage au bout de la nuit est aussi celui des ignobles pamphlets antisémites. Comment tirer au clair une pareille contradiction qui fait du plus compatissant des romanciers le plus coupable des idéologues ?