En 399 av. J.-C., Socrate fut accusé de corrompre la jeunesse et d’introduire de nouvelles divinités, ce qui lui valut une condamnation à mort. Ce procès interroge encore : pourquoi la démocratie athénienne a-t-elle jugé ce philosophe ouvert au dialogue, si menaçant ?
Paulin Ismard, historien spécialiste de la Grèce antique, et Arnaud Macé, philosophe, analysent ce procès sous plusieurs angles : les mœurs d’Athènes, la dimension politique et les implications philosophiques de cet acte fondateur.