Proust passe pour le prototype de l’écrivain désengagé, exclusivement attentif à son œuvre. Mais le dernier volume de A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé, constitue aussi un très grand livre sur la Première Guerre mondiale dans lequel l’écrivain peint la fin d’un monde et réfléchit sur le rôle que la littérature a à jouer à l’ère de la propagande, du patriotisme et du massacre de masse.