Véritable tempête d’acier, la bataille de l’Atlantique est sans nul doute la plus longue de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. L’enjeu de cet affrontement est simple : isoler les îles Britanniques et contraindre Churchill à capituler. Du côté allemand, tandis que le chef de la Kriegsmarine, Erich Raeder, souhaite engager la flotte de haute mer, Karl Dönitz plaide, lui, pour une guerre sous-marine. La défaite du Bismarck, coulé le 27 mai 1941, donne raison à ce dernier. Dès lors s’engage une véritable « guerre de course », dont l’enjeu est d’arrêter les convois de navires marchands entre le continent américain et les territoires alliés. La nouvelle revue L’Histoire en guerre décrit ce moment dantesque que furent la guerre hauturière et la guerre sous-marine.