Ni indemnités ni plan social à justifier. Le départ reste discret, presque invisible.

Et pourtant, les travailleurs précaires sont de plus en plus nombreux. Un salarié français sur cinq serait affilié à cette catégorie.
Premières victimes de la réorganisation du travail, les précaires subissent la crise de plein fouet. Dans le jargon patronal, l’homme devient une « variable d’ajustement ».

Pour justifier cette évolution, les représentants patronaux évoquent la recherche de compétitivité, elle-même garante de l’embauche.

Et si le CDI était de rigueur, il est devenu au fil des ans un sésame inaccessible vers la sécurité de l’emploi.
Comment expliquer cette évolution ?

Un documentaire de Paul Moreira
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