Depuis la guerre en Ukraine et les sanctions prises à l’encontre de Moscou, des dizaines de yachts appartenant à des oligarques russes ont été saisis dans le monde. Signe ultime de la richesse et du pouvoir, ces bateaux ultra luxueux, dont certains valent plusieurs centaines de millions de dollars, sont considérés comme une aberration écologique pour la planète.
Chaque heure, un yacht consomme cinq-cents litres de fioul. Un gouffre en matière de carburant. Mais certains de ces bateaux de luxe peuvent aussi être vertueux en matière d’environnement. Nouveaux usages, nouvelles technologies, nouvelles destinations, enquête sur le monde des yachts, un secteur en pleine mutation.
Quand le rêve devient réalité sur l’eau
Au-delà des chiffres vertigineux et des performances techniques, ces yachts racontent autre chose. Ils matérialisent un fantasme universel : celui de s’échapper du rivage, loin des regards, le temps d’un voyage suspendu. Et cette idée d’évasion absolue, certains l’ont parfaitement domptée. Il suffit de changer de longitude pour en mesurer toute la portée.
Dans les eaux chaudes du Golfe persique, une autre scène se dessine : plus confidentielle, plus stylisée, souvent plus accessible aussi. Difficile de rester insensible à l’attrait d’un yacht à Dubai lorsque l’horizon se pare d’or rose et que la ligne de flottaison épouse les gratte-ciels.
À Dubaï, les agences redessinent les codes du yachting
Fini le mythe du yacht réservé à quelques initiés. Sur le port de Dubaï, les agences rivalisent d’inventivité pour transformer chaque sortie en mer en expérience taillée sur mesure. Réservation instantanée, équipage polyglotte, itinéraires à la carte : ici, la flexibilité ne se négocie pas, elle s’exige.
Certaines maisons mettent sur le raffinement discret, d’autres sur les prestations à grand spectacle. Le point commun ? Un sens du détail qui frôle l’obsession, et une maîtrise parfaite des attentes les plus pointues.
Derrière chaque yacht, un savoir-faire bien huilé
Loin d’un simple service de localisation, ces agences cultivent l’art du « sans accroc ». Avant même d’avoir mis un pied à bord, tout a déjà été anticipé : traiteur gastronomique, DJ privé, photographe embarqué ou plongée illustrée. Le luxe ne se résume pas à la taille du bateau, mais à la qualité invisible de l’organisation.
Et quand l’équipe connaît chaque crique, chaque reflet du soleil sur la coque, chaque caprice météo, vous n’avez plus qu’à décrocher. Naviguer, à Dubaï, devient alors un art de vivre… impeccablement orchestré.
Un documentaire de Laurent Delhomme