Infographie | 4 infos insolites sur l’histoire de la Belgique

Loin des clichés sur les gaufres, la bière ou les discussions linguistiques sans fin, l’histoire de la Belgique recèle d’anecdotes aussi surprenantes qu’inattendues. Voici quatre faits étonnants qui pourraient bien changer votre regard sur ce petit pays au grand passé.

Le roi Léopold II, propriétaire du Congo

Saviez-vous que le roi Léopold II ne gouvernait pas seulement la Belgique, mais qu’il possédait également, à titre personnel, un territoire colossal en Afrique centrale ? De 1885 à 1908, le Congo fut la propriété privée de Léopold II, sous le nom d’« État indépendant du Congo ».

Ce territoire était exploité pour ses ressources naturelles, notamment le caoutchouc, au prix de violences extrêmes. Cette gestion personnelle a provoqué un scandale international, tant les abus furent nombreux et documentés.

Une frontière belgo-néerlandaise pleine d’enclaves

Dans la commune de Baarle, à la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas, la délimitation territoriale défie toute logique. On y trouve plus de 30 enclaves imbriquées les unes dans les autres, où des morceaux de Belgique se retrouvent entièrement enclavés dans des parcelles néerlandaises… et vice versa !

Il n’est pas rare qu’une maison ait une cuisine en Belgique et un salon aux Pays-Bas. Une curiosité géopolitique unique en son genre.

Une bataille de Waterloo « réécrite » par les Anglais

La célèbre bataille de Waterloo, qui marqua la chute de Napoléon en 1815, est souvent présentée comme une victoire anglaise. Pourtant, c’est bien en Belgique qu’elle eut lieu, et de nombreux soldats belges, néerlandais et prussiens y ont combattu sous le commandement du duc de Wellington.

Certains historiens belges dénoncent une sorte d’oubli volontaire, où l’héroïsme local a été éclipsé par le récit britannique dominant.

Le pays qui n’a pas eu de gouvernement pendant 541 jours

Entre 2010 et 2011, la Belgique a battu un record mondial en restant 541 jours sans gouvernement officiel. À cause de divergences entre partis flamands et francophones, la formation d’une coalition s’est éternisée.

Et pourtant, le pays a continué à fonctionner, avec des affaires courantes gérées par un gouvernement démissionnaire. Ce fait unique illustre avec humour et gravité la complexité du système politique belge.