
Avec ses paysages volcaniques, son ambiance chaleureuse et son mélange unique de cultures africaines et européennes, le Cap-Vert ne cesse de surprendre ceux qui le découvrent. Au-delà de ses plages paradisiaques et de son climat ensoleillé, cet archipel de l’Atlantique cache des particularités fascinantes qui échappent souvent aux regards des visiteurs pressés.
Voici quatre faits insolites qui vous permettront de voir le Cap-Vert sous un jour nouveau.
Une île qui change de couleur selon la lumière
Au Cap-Vert, l’île de Fogo abrite un volcan toujours actif, mais ce qui surprend encore plus les visiteurs, c’est la façon dont les roches volcaniques changent d’apparence au fil de la journée.
Sous le soleil brûlant, elles paraissent noires et menaçantes, mais au crépuscule, elles prennent des teintes rougeâtres presque mystiques. Ce phénomène donne l’impression que le paysage vit et respire au rythme du jour.
Une langue unique au monde : le créole capverdien
Même si le portugais est la langue officielle, c’est le créole capverdien, ou “kriolu”, qui est réellement parlé au quotidien. Ce créole est un mélange fascinant de portugais, de langues africaines et d’expressions locales.
Il varie légèrement d’une île à l’autre, au point que deux habitants de régions différentes peuvent parfois avoir du mal à se comprendre. C’est une langue vivante, porteuse de toute l’histoire métissée de l’archipel.
Une musique classée au patrimoine mondial
Le Cap-Vert est le berceau de la morna, une musique à la fois douce, mélancolique et envoûtante, rendue célèbre par la voix de Cesária Évora. En 2019, cette forme musicale a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO.
Écouter une morna au coucher du soleil, face à l’océan, c’est plonger dans l’âme capverdienne elle-même.
Une île sans rivière permanente
Parmi les faits surprenants du Cap-Vert, il y a celui-ci : aucune des îles de l’archipel ne possède de rivière permanente. Malgré des paysages parfois verdoyants, surtout sur l’île de Santo Antão, l’eau douce reste une ressource rare et précieuse.
Les ruisseaux qui apparaissent après les pluies disparaissent aussi vite qu’ils sont venus, donnant naissance à des vallées éphémères et des torrents passagers. Cela a façonné une culture de la récupération de l’eau, avec des citernes et des techniques agricoles adaptées à la sécheresse.