Le 12 novembre 1970, trois jours après la mort du général de Gaulle, trois cérémonies distinctes ont lieu : un hommage national à la cathédrale Notre-Dame en présence de chefs d’État du monde entier, des funérailles privées à Colombey-les-Deux-Églises et la remontée des Champs-Élysées par les « compagnons » de l’homme du 18 juin. Quels secrets se cachent derrière ces trois événements ?

Le 10 novembre 1970, le président de la République Georges Pompidou, d’une voix tremblante, annonce au journal de 13 heures : « Françaises, Français, le général de Gaulle est mort. La France est veuve ! » Deux jours plus tard, un hommage national à la cathédrale Notre-Dame, en présence de 6 000 personnes dont les chefs d’État et représentants de quatre-vingts pays, est suivi en mondovision par 300 millions de téléspectateurs. Le même jour, des funérailles privées ont lieu à Colombey-les-Deux-Églises, selon les voeux testamentaires de Charles de Gaulle, alors que le soir, les « compagnons » de l’homme du 18 juin remontent les Champs-Élysées en direction de l’Arc de Triomphe en la mémoire de l’ancien résistant. Quels secrets se cachent derrière ces trois événements distincts ? Comment les médias étrangers, habitués à des cérémonies plus fastes pour les obsèques d’une figure de cette envergure, ont-ils perçu ces funérailles ?

Disponible jusqu’au 08/10/2024